LA LETTRE DU PRESIDENT N° 005 AVRIL
2016
BILAN A MI-PARCOURS
Par
Mo’oh Keussock Etienne de Tayo
Le temps est venu de faire le bilan à
mi parcours de la réhabilitation de notre Foyer communautaire plus connue sous
le nom emblématique de projet d’entame. Les travaux d’implémentation de ce
projet se poursuivent en donnant une allure nouvelle au vieux bâtiment. La
première phase des travaux a consisté au crépissage du bâtiment sur toute sa
surface. Sur le bilan détaillé fournit par le superviseur des travaux Efo’o
Konlah KENFACK Joseph, il ressort que sur les 413 000 F CFA mis à sa
disposition, il a dépensé 412 700 F CFA (voir le bilan détaillé ci-contre).
Il promet que « le reliquat de 300 F CFA
sera transféré dans la deuxième phase des travaux ».
La deuxième phase des travaux a
commencé depuis quelques jours. Il s’agit du plafond extérieur ainsi que du
bardage des façades latérales. Elle sera suivie immédiatement par la pause des
carreaux et la réhabilitation du plafond intérieur. Vous pouvez comprendre que
nous allons vers une intensification de la mobilisation autour de ce projet
phare.
En même temps que je dois adresser
mes sincères remerciements à nos frères et sœurs dont les contributions nous
aident à avancer dans les travaux, je dois lancer un vibrant appel de cœur à
tous ceux qui n’ont pas encore fait ce geste qui sauve. Un appel particulier
aux grandes élites de notre village non membres de bureau et aux membres de la
diaspora Toula-Ndizong. Tous recevront
bientôt des appels à générosité. Un autre appel pressant est lancé aux membres du bureau qui ont
l’obligation de contribution.
Comme nous le savons, le projet
d’entame est d’une importance capitale pour notre mandature. Il s’agit en fait
d’un projet inaugural ou encore d’un projet boussole dont dépend la navigation
du vaisseau de la Renaissance. Pour son lancement, nous avons voulu impliquer
les techniciens Toula-Ndizong en vue de faire triompher le principe de la
conversion de la force de travail dans la contribution au projet. Malheureusment,
nous avons mesuré les ravages causés dans la jeunesse par l’individualisme et
le mercantilisme. Les gens sont si éloignés de l’intérêt commun. Mais nous ne
perdons pas espoir de les ramener sur la voie du volontariat et de l’humanisme,
bref de la modernité.
Malgré ce qui peut apparaître comme
un manque d’engouement à participer au projet d’entame, ce projet reste et
demeure pour nous un projet à participation et à contribution volontaire mais
un projet de positionnement social. C’est le lieu de convoquer ici l’orgueil
positive des Toula-Ndizong de par le monde. Inscrivez-vous dans ce projet
vitrine pour rayonner avec votre village !
Le mode de collecte des fonds pas
assez agressif au goût de certains peut être questionné et même mieux expliqué.
Mais nous nous refusons de faire quelque recouvrement forcé que ce soit s’agissant du projet d’entame. Seule la
volonté doit primer. Il suffit de relire la dernière lettre où sont données les
modalités pratiques de contribution qu’on soit au Cameroun ou dans la
diaspora. J’en appelle ici à une plus
grande implication des représentants du chef, des présidents des associations
et des délégués régionaux CODEVINDI. Chaque séance de réunion doit renfermer
une minute comité de développement au cours de laquelle le point focal
CODEVINDI sollicitera les contributions des uns et des autres et les acheminera
au Trésorier.
Bientôt, notre village verra une
vaste opération de recensement de sa population. Les documents préparatoires de
ce recensement général sont prêts. Il s’agit d’une circulaire du Président
national définissant les modalités pratiques d’organisation de cette opération,
d’un répertoire des grandes familles Toula-Ndizong ainsi que leurs points
focaux, d’une fiche de recensement. Une prochaine décision du Président
national doit créer une commission centrale de supervision de cette opération.
Au niveau régional, les délégués régionaux et les présidents des différentes
associations constituent les démembrements de cette commission.
Les mois d’avril et de mai
connaîtront la tournée du Président national dans les villes de Yaoundé,
Douala, Edéa et Bafoussam. Il sera question de sensibilisation en vue de la
collecte des fonds nécessaire à l’achèvement du projet d’entame. Il sera aussi
question de la mobilisation des populations Toula-Ndizong en vue d’une plus
grande participation aux opérations de recensement.
Les cartes de cotisation récemment au
cours d’une réunion à Dschang sont prêtes. Elles seront bientôt mises à la
disposition des présidents des associations en vue de leur placement auprès de
leurs membres. Les résultats du prochain récensement nous aideront à atteindre
ceux de nos frères et soeurs qui n’appartiennent à aucune association. Au
contraire des contributions au projet d’entame, les cotisations des membres
sont obligatoires et on pourrait parler sans pudeur de recouvrement.
Nous
l’avons souvent dit et nous voulons ici insister sur le fait que Toula-Ndizong
n’est pas un village seul. Il s’agit d’un village renaissant qui est appelé à rayonner
pour plusieurs raisons : Toula-Ndizong a noué des alliances par ses filles
envoyées dans toutes les autres contrées du monde. Toula-Ndizong a vu naître
des perles intellectuelles et professionnelles qui éclair de leur savoir les
cimes de l’administration et de l’intelligentsia et qui baignent de ce fait
dans divers réseaux vertueux. Nous souhaitons que ces alliances et ces réseaux
soient mis au service de Toula-Ndizong dans un rapport gagnant-gagnant.
C’est en pensant à tous ces
sympathisants de notre village que nous avons créé une carte d’appel à
générosité (voir ci-dessus). A travers elle, chaque Toula-Ndizong doit faire
fonctionner son réseau en vue de collecter les fonds pour la réalisation de
notre projet d’entame. Cette carte est conçue avec coupon réponse question pour
nous de recenser nos amis et sympathisants. Chers frères et sœurs
Toula-Ndizong, si vous avez contribué, nous attendons les contributions de vos
amis.
Une grande réflexion sera bientôt
engagée sur la fête dans le cadre du comité de développement à Toula-Ndizong.
Doit-on programmer mécaniquement les fêtes et ensuite seulement réfléchir sur
quoi et pourquoi on fête ou alors, doit-on mettre la priorité sur la conquête
des victoires qui seules justifieront les fêtes ?
D’ici, j’ai envie de dire qu’au vu de
l’importance que nous avons voulu lui accorder notamment en en faisant un
projet inaugural, l’inauguration prochaine du projet d’entame nous apparaît
comme la première fête justifiée que devra organiser notre mandature.
Autremment dit, tant que le Foyer renové ne sera pas porté sur les fonts
baptismaux, rien ne justifiera une fête dans notre village. En le disant, nous
voulons nous mettre nous même la pression pour sa livraison rapide en même
temps que nous inaugurons ce large débat sur les fêtes.
Vive Toula Ndizong.